Sandrine Floureusses : « Une circonscription, ça ne s’hérite pas, ça se gagne »
Le coeur à l’ouvrage
S’il en est une dont on peut légitimement dire qu’elle est une « enfant du pays », c’est bien Sandrine Floureusses. Le territoire compris entre Launaguet et Fronton, entre Grenade et Villemur, entre Castelginest et Saint-Jory, entre Aussonne et Bouloc, entre Castelnau-d’Estretefonds et Saint-Alban, c’est son « petit pays » à elle, la native d’Aucamville. Elle le connaît par coeur. Elle l’arpente depuis des années à la rencontre des femmes et des hommes qui y vivent et y travaillent. Elue pour la première fois à Saint-Alban en 1989, elle a fait son apprentissage dans les pas de Louis Bonhomme, figure de la gauche locale, avant de devenir à son tour conseillère générale du canton. On est en 1998. Débute alors pour la jeune élue socialiste une séquence politique dense marquée par un engagement total en faveur de l’emploi. A la tête du comité de bassin d’emploi du Nord toulousain qu’elle crée sitôt élue au Département, elle se démène sans compter auprès des maires et des entreprises pour aider les chômeurs à retrouver un emploi. Celle qui est aujourd’hui vice-présidente du Conseil Départemental en charge du développement économique dispose d’une incontestable expertise dans le domaine de l’emploi et d’une solide réputation de bosseuse.
Défendre « sa » circonscription à Paris
Admiratrice de Jaurès, de Mandela et de Simone Veil, Sandrine Floureusses aime les combats difficiles. Celui des législatives n’est pas le moindre. Quand les états-majors parisiens socialistes et écologistes ont décidé en début d’année que sa circonscription faisait l’objet d’un accord sur son dos au profit d’une candidate écolo méconnue, elle a accusé le coup mais, tenace, elle est aussitôt remontée en selle. Aujourd’hui, c’est à une autre adversité qu’elle doit faire face : celle des sondages qui donnent partout en France les candidats d’En Marche en tête des intentions de vote.
Pour représenter un territoire, il faut bien le connaître
Qu’à cela ne tienne, celle que veut être « une députée libre » à l’écoute de son territoire qu’elle connaît comme personne achève sa campagne sans se préoccuper de l’air du temps. « Pour prétendre être la porte-parole d’un territoire, il fait avant tout le connaître ». Forte du soutien de ses fidèles militants et de la grande majorité des élus socialistes et radicaux de la circonscription, Sandrine Floureusses ne néglige aucun marché, aucune commune. Au côté de son suppléant Daniel Régis, elle répète son crédo : solidarité et justice sociale pour tous. Comme Michel Rocard qui détestait les modes et la superficialité, Sandrine Floureusses fait de la politique avec sérieux et hônneteté. On saura ce dimanche si ça paye.