Fnac de Toulouse, la voix d’une jeune femme me presse d’avancer. À peine avais-je eu le temps de me retourner que je voyais deux yeux et un épais tissu noir. Intégralement cachée par un lourd voile islamique, les mains gantées, cette jeune fille montrait qu’elle ne désirait pas vivre aux côtés des Français, selon leurs valeurs. En plus d’être interdit par la loi, pour des raisons évidentes de sécurité publique, a fortiori dans la période d’attentats terroristes que nous vivons, ce voile islamique entièrement couvrant est un affront immoral, une injure. Pourtant, personne n’a émis la moindre protestation face à cette scène malheureusement quotidienne pour qui vit dans le centre d’une grande ville. Nous sommes très bons, très tolérants. Trop. Mardi 3 janvier 2017, Vincent Peillon établissait un parallèle ignoble entre le sort des musulmans français de nos jours et celui des Juifs d’Europe dans les années 30 et 40, déclarant toute honte bue : « Certains veulent utiliser la laïcité – ça a déjà été fait dans le passé – contre certaines catégories de population, c’était il y a 40 ans les Juifs à qui on mettait des étoiles jaunes. » D’une réplique, le candidat à l’élection primaire de la gauche, pour la présidentielle de mai prochain, mettait la France en grand danger. Faisant montre d’une irresponsabilité criminelle, Vincent Peillon instrumentalisait un peu plus la rancœur des musulmans vivant en France, dont les conditions de vie n’ont strictement rien de comparables à celles que subirent les Juifs européens sous le régime nazi. Les attentats terroristes ont été commis par des islamistes. Peut-on en douter ? Les musulmans souffrent-ils depuis de violences exercées par les très dociles populations européennes, de discriminations ? Que nenni. Au contraire, l’Etat surprotège l’islam, de crainte que ses fidèles ne se courroucent un peu plus. Récemment, nous apprenions que l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, aurait pu fermer en raison d’une baisse de productivité causée pour partie par les diverses concessions accordées aux nombreux immigrés musulmans employés par le groupe, qui s’arrêtaient de travailler pour priver ou qui étaient fatigués durant le jeûne du Ramadan… Les déclarations de Vincent Peillon sont des mensonges. Les Français ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, ils ne se laisseront plus berner par ces immondes chantages mémoriels. Je veux dire que monsieur Peillon est sorti de l’arc républicain, de la République au sens étymologique. Il confond la France et son incarnation institutionnelle, dont il méconnait par ailleurs la nature exacte. Car, qui pourra douter du fait que ce dérapage verbal de Vincent Peillon soit savamment calculé ? L’élection primaire de la gauche est ouverte à des publics qui n’ont pas le droit de vote : les mineurs de 16 ans et les étrangers.
Les déclarations de Vincent Peillon sont des mensonges
Bien plus idéologue qu’adepte de ce qu’on appelle parfois la « gauche Terra Nova », Vincent Peillon sait que son espace politique est extrêmement réduit contre Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Catalogué bobo arrogant, l’ancien ministre de l’Education nationale, coupable de la réforme des rythmes scolaires, cherche à attirer l’électorat des quartiers dits « populaires » en s’abandonnant au marxisme culturel et à la tyrannie des victimes héréditaires, anciens peuples colonisés et autres minorités. Nous savons aujourd’hui que les politiques clientélistes et communautaristes ont profondément gangréné notre vieille nation, minée par les divisions et au bord de l’explosion. Toutefois, cela ne retient pas la gauche morale de donner des leçons à l’ « extrême droite », paravent commode de toutes leurs erreurs… Parmi les soutiens de Vincent Peillon, on trouve Kader Arif qui fut obligé de démissionner de son emploi fictif de ministre délégué aux Anciens combattants, accusé d’avoir attribué des marchés publics à des sociétés dirigées par des membres de sa famille, sans avoir respecté les procédures d’appel d’offre, pour la modique somme de deux millions d’euros… En République exemplaire, il serait derrière les barreaux et ne serait plus invité à s’exprimer publiquement. La lutte contre les « fachos » excuse bien des choses en France socialiste. La faillite de la gauche morale est totale. Nous assistons à un changement d’ère, véritable déroute de la toute puissante gauchosphère. Constamment vilipendé, le site Fdesouche a été le premier à se faire l’écho d’une nouvelle qui n’avait jusqu’alors pas franchi la Manche : co-fondateur de Terra Nova, entrepreneur multimillionnaire et ancien proche conseiller d’Arnaud Montebourg, Christophe Bejach a été condamné en décembre dernier pour des faits graves de pédophilie commis en Angleterre. Il souhaitait organiser une séance de photos érotiques impliquant trois fillettes de 8, 10 et 12 ans en accord avec leur mère, Sadie. En réalité, il a été piégé par un officier de police travaillant à la surveillance de la cyber-pédophilie. Une soixantaine de photos pédopornographiques ont été retrouvées sur son ordinateur, certaines représentant des actes de pénétration…
Une véritable déroute de la toute puissante gauchosphère
Curieusement, personne n’était au courant avant que Fdesouche ne relaie l’article du Daily Mail traitant de cette sordide affaire. À raison, les socialistes sont prompts à commenter les cas de prêtres pédophiles. Je le fais aussi avec la plus grande vigueur. Mais, pourquoi un tel silence pour ce cas avéré concernant un éminent socialiste ? Peut-être n’étaient-ils pas au courant ? Permettez-moi d’en douter. Trouvez-vous réaliste que tous les médias français, et la classe politique dans son ensemble, aient pu apprendre qu’un très proche d’Arnaud Montebourg ait été impliqué dans un crime aussi grave plusieurs semaines après la presse anglaise et Fdesouche ? À notre époque, il est très dangereux de vouloir étouffer une affaire de peur que le scandale ne finisse par vous éclabousser. Tout se sait. Dès qu’un membre du Front National oublie de dire bonjour à son voisin, la presse s’en émeut et les articles se multiplient. Là, motus et bouche cousue. Pis, le Lab d’Europe 1 a préféré orienter son article sur une supposée bourde de Fdesouche qui a cru que Christophe Bejach était dans l’équipe de campagne d’Arnaud Montebourg, plutôt que de s’interroger sur la nature des faits et sur le silence de ses amis. J’aurais classé une telle affaire dans la catégorie des faits divers si monsieur Bejach n’avait pas bénéficié d’une telle clémence. Précisons aussi que monsieur Bejach est cité dans des articles de presse de mars 2016 comme appartenant au cercle rapproché du candidat Montebourg, alors que ce dernier prétend ne plus avoir de ses nouvelles depuis janvier 2014, date de son départ du ministère de l’Economie où il occupait la fonction baroque de « conseiller technique à l’imagination industrielle »… On constatera donc que la gauche culturelle est toujours épargnée par les médias, y compris quand elle fait plus que déraper. Dans le même ordre d’idées, les commentaires autour de la torture en direct d’un adolescent handicapé américain manquent cruellement de pertinence. Qui a dit que ce jeune homme avait été victime d’un acte de racisme anti blancs caractéristique du mouvement Black Lives Matters qu’encourageait madame Clinton ? Dans la vidéo, ses tortionnaires afro-américains insultent aussi le nouveau président américain, Donald Trump. Bientôt, verra-t-on trois jeunes musulmans battre à mort un handicapé parce que les Français les traitent aussi mal que les Juifs d’Europe ne l’ont été dans les années 30 ? Ah mince, suis-je bête : it happens everyday !
Nous pouvons nous regarder dans une glace parce que nous préférons la vérité aux mensonges véhiculés par ces idéologues. Vincent Peillon ne doit pas nous effrayer. Il représente une gauchosphère à bout de souffle, carbonisée. Oui, ces gens sont ringards et dépassés. Ils sont le vieux monde qui refuse de faire place à la jeunesse.