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redaction@politicregion.fr
Il est vrai que depuis 40 ans et la fracture néo-libérale, la priorité est donnée à la gestion de la dette publique et des déficits. Bien qu’une gestion sereine et durable de l’argent publique est sans doute primordiale, c’est bien cet argent qui permet à l’Etat d’agir et tout simplement d’exister. Et derrière ces budgets, derrière le terme général de la fonction publique, ce sont des femmes et des hommes qui quotidiennement, œuvrent dans l’intérêt général et la mise en place des politiques décidées par nos élu(e)s. Alors, que les choses soient bien claires, lorsque nous entendons chaque voix à droite, parmi les candidats à la primaire, prôner des réductions massives du nombre de fonctionnaires, nous assistons à un accord unanime de la droite de vouloir réduire drastiquement le service public. Cent, deux-cent, trois-cent mille fonctionnaires, quelque soit le nombre, c’est demain obligatoirement des services en moins pour les Françaises et Français. Car oui, si derrière le terme « service public » se trouvent des femmes et des hommes, se trouvent aussi des politiques qui ont un sens, une utilité, à la vie de toutes et tous sur notre territoire.
Un accord unanime de la droite de vouloir réduire drastiquement le service public
L’Etat n’a pas pour seul objectif que ses missions régaliennes comme voudrait le faire croire la droite. Bien évidemment, l’Education et la Défense sont essentielles au bon fonctionnement de l’Etat. Néanmoins ces mêmes missions régaliennes seront elles aussi impactées avec force par la droite si celle-ci retrouve le pouvoir. Le service public, rappelons le, c’est tout ce qui permet le fonctionnement de l’Etat, ce sont, comme dit précédemment, les missions régaliennes, de défense et d’éducation, mais c’est aussi bien plus que cela. Toucher au nombre de fonctionnaires c’est toucher à notre système de santé. Diminuer le nombre de fonctionnaires c’est briser les ambitions sociales de l’Etat, c’est s’attaquer à ses capacités de venir combattre les inégalités sociales, économiques. L’application du programme de la droite, c’est le renoncement de la recherche de justice fiscale. C’est le recul de l’Etat au profit du marché. Alors, quelque-soient les personnalités, même la plus populaire, comme celle d’Alain Juppé, n’ayons crainte, elles seront prêtes à s’attaquer aux intérêts même de tous les Français, quelque soit leur âge, quelque soit leur milieu.
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